Acquérir un appartement en vue de le mettre en location ne doit pas se faire d’une manière hasardeuse et aléatoire. Ce genre d’investissement, qualifiable de « dicey investment », nécessite une réflexion et des actions pertinentes, vu la complexité du marché de l’immobilier Ce dernier, comme tout autre marché, présente aussi des risques à minimiser et des avantages à chercher. Voici quelques étapes clés qui peuvent vous aider à parvenir au succès de votre investissement immobilier, au cas où vous voulez vous lancer dans ce secteur d’activité.
Identification du projet d’investissement et caractérisation de l’habitation
La base de la réussite d’un investissement locatif se fonde d’abord dans l’étape d’identification et de réflexion. L’investisseur et l’initiateur doivent se questionner sur les buts à atteindre à moyen terme, et les objectifs à poursuivre à long terme. Mais cette identification doit être considérée suivant les objectifs fixés a priori, les catégories de locataires cibles, la localisation géographique de l’habitation, le cadre environnemental de celle-ci, etc.
À cet effet, il est très important de déterminer l’habitation à établir, que celle-ci soit classique, touristique, estudiantine ou autres. En amont du projet, vous devez donc identifier divers éléments, à savoir :
- Le contexte macroéconomique et microéconomique de la zone,
- L’accessibilité aux services d’assainissements, de santé et de transports,
- L’accès aux services d’éducations et d’enseignements,
- Le cadre environnemental et écologique,
- Les futurs projets à venir dans la zone et
- Le cadre social des habitants.
L’option pour une zone attractive est toujours très importante, même si l’investisseur ne pense pas habiter dans ces lieux. Tout projet d’investissement immobilier doit tenir en compte ces paramètres. Pour avoir des détails plus pertinents en la matière, vous pouvez aller sur my-invest.immo.
Budgétisation du projet d’investissement et étude de marché
La phase de budgétisation est très délicate dans l’investissement immobilier. Il est ainsi très important de bien caractériser votre patrimoine budgétaire pour évaluer la capacité de financement si vous voulez investir dans l’immobilier.
D’abord, il faut évaluer sa situation budgétaire personnelle afin de savoir si l’épargne est suffisante, et en vue de savoir s’il faut chercher des apports financiers supplémentaires. Sachez que la plupart des institutions bancaires sont plus favorables aux demandes de prêt si l’investisseur est en mesure de subvenir à financer les 15 à 25 % de l’investissement. Mais, face à la multitude d’offres financières sur le marché, il est fortement suggéré de procéder à une série de comparaisons des différentes offres bancaires déjà existantes, en insistant surtout sur la durée, le taux du prêt et les coûts d’assurance y afférents.
Après la budgétisation des actions et des activités à mener, il faut ensuite procéder à une étude exploratrice de la demande immobilière dans la localité visée, ainsi qu’à une étude approfondie de l’offre. Dans cette dernière, il faut identifier les concurrents, les prix appliqués dans le marché et les chiffres d’affaires réalisés au sein de celui-ci.
Tenir en compte les dispositifs de défiscalisation
Pour inciter les investissements immobiliers, l'État a mis en place des dispositifs macroéconomiques et fiscaux pour alléger les charges engagées. En effet, des dispositions pour la mise en œuvre de défiscalisation ont été mises en vigueur, retracées dans plusieurs supports et cadres juridiques comme la loi Pinel, le Censi-Bouvard ou la loi Girardin. Ces cadres juridiques permettent de gagner des avantages fiscaux, surtout si vous envisagez de réaliser un investissement relatif à la LMNP (Location Meublée Non Professionnelle). En effet, si vous voulez faire un investissement locatif, cette dernière semble être bénéfique car chaque individu peut devenir un propriétaire de bien, tout en recevant des loyers locatifs non-imposables et enregistrés parmi les bénéfices industriels et commerciaux (BIC).